LE CENTRE BIRI NIMA
Le centre est né d’une idée commune entre Leonardo, sa famille et Guillaume. Il est ouvert depuis Janvier 2022. Il est situé à 4 heures en bateau de la ville de Pucallpa, et à 30 minutes de la communauté indigène de Roaboya Nativa, Bajo Ucayali, région Loreto, province de Contamana, district de Padre Marquez, Pérou. Le centre Biri Nima se trouve en pleine foret Amazonienne, au centre est du Pérou, à coté d’une lagune qui se nomme Shoabi. Pour les Shipibos de ce district cette lagune était un lieu spécial, sacré, ou les guérisseurs venaient apprendre des esprits des plantes et arbres médicinaux. Le centre Biri Nima est composé d’une Maloka (maison des cérémonies), de 2 maisons pour 4 personnes pour les diètes de guérison et de 4 maisons individuelles pour les diètes d’apprentissage (en tout le centre peut recevoir 8 personnes), d’une grande cuisine, de 2 toilettes sèches et de 2 douches. Le centre Biri Nima propose des cérémonies d’Ayahuasca, des diètes de plantes et d’arbres médicinaux pour la guérison ou l’apprentissage, dans la plus pure tradition du peuple Shipibo Conibo, loin des dérives qu’il peut y avoir autour de l’Ayahuasca.
LES GUÉRISSEURS
Biri Nima
Leonardo Perez benasino, 63 ans, peuple Shipibo Conibo, Maestro du centre Biri Nima, guérisseur de la communauté indigène de Roaboya Nativa depuis plus de 40 ans.
Kai Biri
Maria Perez Urquia, 58 ans, peuple Shipibo Conibo, Maestra du centre Biri Nima, guérisseuse depuis 15 ans, femme de Léonardo.
Pekon Sina
Deyvis Perez Perez, 30 ans, peuple Shipibo Conibo, Apprenti depuis 15 ans, fils de Leonardo et Maria.
Inin Mesho
Micler Perez Perez, 25 ans, peuple Shipibo Conibo, Apprenti depuis 10 ans, fils de Leonardo et Maria.
Guillermo
Guillaume Toullec, 46 ans, Français, traducteur du centre Biri Nima.
LE PEUPLE SHIPIBO CONIBO
Le peuple Shipibo Conibo est un des 50 peuples indigènes qu’il y a au Pérou. Les Shipibos vivent sur les rives du fleuve Ucayali (un des affluents de l’Amazone) dans la forêt Amazonienne. Ce peuple a une population d’à peu prés 35000 habitants réparti en 200 communautés indigènes. Les shipibos étaient des nomades, des chasseurs cueilleurs dans la forêt prés du fleuve et des lagunes, vivaient en clan familial. Maintenant et depuis le 20éme siècle, ils vivent dans des communautés indigènes. Actuellement ils subsistent grâce à la pêche, la chasse et l’agriculture. L’artisanat du peuple Shipibo Conibo qui est essentiellement fait par les femmes, et plus particulièrement les kénés (motifs géométriques qui viennent de la nature) sont reconnus patrimoine national au Pérou et reconnus au niveau international. Ces kénés peuvent se trouver sur les vêtements traditionnels, les céramiques, les canoés, les rames, les armes, ou directement sur le corps. Les kénés sont l’identité du peuple Shipibo Conibo. De plus les Shipibos sont reconnus pour leur connaissance de la médecine traditionnelle, des plantes et arbres médicinaux, de l’usage de l’Ayahuasca, de l’usage des icaros (chants médecine). Les guérisseurs de ce peuple sont des chirurgiens de l’invisible, travaillant avec les esprits de la nature.
LA MEDECINE SHIPIBO
La médecine du peuple Shipibo Conibo se centre sur la connaissance des secrets des plantes et arbres médicinaux de la forêt, des animaux, des fleuves et des lagunes, de l’univers. Pour se connecter à cette connaissance, l’apprenti doit dièter tous ces différents éléments : c’est-à-dire qu’il doit s’isoler socialement dans la forêt avec des règles strictes sur son alimentation, sa sexualité, ses idées, ses émotions et ses rêves et boire l’essence d’une plante ou d’un arbre maître : racine, écorce, résine, fleur, feuille, graine, fruit, pendant des mois voire des années. En diètant comme cela l’apprenti pose une intention : il veut apprendre, recevoir la médecine des plantes et des arbres pour guérir les autres. Mais ce qui va se présenter en premier est l’obscurité, car toute plante ou arbre médicinal a deux parties : la lumière et l’obscurité. Comme l’apprenti veut apprendre la médecine, il doit rejeter l’obscurité et se concentrer dans son corps et son mental pour recevoir la lumière, la partie médicinale des arbres et des plantes. Dans ce processus de diète l’apprenti se guérit avec l’aide des plantes et arbres médicinaux, passe les différentes épreuves, recoit des outils et la connaissance pour guérir les autres (à travers sa connexion avec les esprits qui vont l’enseigner via les rêves, la concentration et les cérémonies d’Ayahuasca). L’apprenti sait alors quelle plante ou arbre il doit utiliser et comment les préparer pour soigner les différentes maladies. Il recoit aussi les icaros (chants médecine) des plantes et des arbres pour les utiliser pendant les cérémonies d’Ayahuasca. L’apprenti doit dièter des dizaines et des dizaines de plantes et arbres médicinaux durant des années pour devenir un Onaya (un guérisseur en langue Shipibo). Leonardo et Maria ont suivi ce chemin et sont des guérisseurs, c’est-à-dire qu’ils peuvent soigner les malades et suivre la formation de nouveaux apprentis. La médecine Shipibo c’est la pharmacie de la forêt, c’est la lumière et l’amour des plantes et arbres médicinaux.
L AYAHUASCA
L’Ayahuasca est un breuvage qui est utilisé par de nombreux peuples indigènes dans le bassin Amazonien depuis des centaines d’années. Ce breuvage est composé de la liane Ayahuasca et des feuilles de l’arbuste Chakruna, cuisiné pendant des heures pour le raffiner. La liane apporte l’ivresse du corps et la Chakruna apporte les visions. Les effets peuvent arriver à partir de 5 minutes après l’avoir bu jusqu’à une heure. Les effets de l’Ayahuasca durent plusieurs heures et peuvent être : une ivresse dans le corps, des tremblements, des vomissements, de la chaleur ou du froid, des visions. Traditionnellement c’est le guérisseur Shipibo qui prend l’Ayahuasca, non les patients, pour diagnostiquer les maladies, pour se connecter aux esprits et à la médecine, pour libérer, nettoyer des énergies autour du corps des patients et dans la Maloka (maison des cérémonies). Le guérisseur peut voir les maladies dans le corps du patient mais ne peut pas les soigner, d’où l’utilisation des plantes et arbres médicinaux en diète pour le patient. Le maestro Leonardo dit que l’Ayahuasca lui sert à voir, à libérer certaines énergies, il dit aussi que l’Ayahuasca ne guérit pas tout. Il donne maintenant ce breuvage aux patients occidentaux parce qu’il voit que ceux-ci ont peu de foi et qu’ils doivent voir par eux-mêmes leurs maladies, leurs traumas, pour qu’ils puissent voir et participer au travail qu’il effectue, pour renaître. C’est le Maestro qui ouvre et contrôle l’ivresse de l’Ayahuasca, d’où viennent les visions, qui ouvre les mondes pour lui et pour les patients pendant les cérémonies, à travers ses icaros (chants médecine). Pendant la cérémonie celui qui a pris l’Ayahuasca doit se concentrer, à travers son attention, sur lui-même, son corps, son cœur, sa respiration, il doit avoir la foi en la médecine et confiance aux guérisseurs, ne pas avoir peur et laisser se développer les mondes de l’Ayahuasca et les visions. Il doit lâcher prise tout en se concentrant sur ce qu’il veut voir ou nettoyer, en demandant à l’Ayahuasca, aux plantes et arbres médicinaux de l’aider dans ce travail. Il faut tout en se concentrant sur les icaros se laisser faire , se laisser transpercer par les visions de l’Ayahuasca. Celles-ci peuvent être des motifs géométriques (kénés), des mondes de l’Ayahuasca ou des plantes et arbres médicinaux, des énergies à l’extérieur ou à l’intérieur du corps, des visions d’esprits, d’opérations, de serpents, d’animaux, de cosmos. Les visions peuvent être lumineuses ou obscures, inquiétantes, il faut alors se concentrer et se laisser traverser en se centrant et en nettoyant grâce aux icaros et à la médecine. Les visions peuvent aussi être des souvenirs du passé, du présent ou du futur, de ce qu’il se passe dans la Maloka, les yeux fermés ou ouverts. Il y a tout type de visions, cela dépend de l’ivresse et de la concentration de la personne qui a pris l’Ayahuasca, et cela dépend de l’ivresse du maestro qui contrôle la cérémonie. Ce qui est intéressant est que l’Ayahuasca s’adapte à chaque personne à travers son système de croyances : par exemple d’un même évènement pendant une cérémonie, une personne peut voir des esprits de la forêt, une autre des docteurs occidentaux, une autre des extraterrestres et une autre des dieux ! L’énergie que l’on peut voir à travers l’Ayahuasca se transforme selon les croyances de la personne. L’Ayahuasca montre le chemin de la nature, des esprits, le chemin du cœur, de la lumière, de la vie. C’est à la personne qui a vu cela de faire ensuite les efforts nécessaires dans la vie quotidienne, d’être vigilant, pour suivre ce chemin.
Pour prendre l’Ayahuasca et suivre une diète au centre Biri Nima il ne faut pas :
Etre sous traitement médicamenteux.
Avoir des problèmes de cœur.
Avoir des problèmes psychiatriques.
Etre épileptique.
Avoir des dépendances aux drogues dures.
LA DIETE
La médecine Amazonienne et plus particulièrement la médecine Shipibo-Conibo repose sur le principe de la diète, période de restrictions alimentaires et sociales combinée à l’ingestion d’une plante ou d’un arbre médicinal. Cette diète es divisée en deux parties : la première partie ou la personne boit une plante ou un arbre, par exemple 10 jours, et la deuxième partie ou la personne ne boit plus une plante ou un arbre mais continue les restrictions pour infuser le végétal (par exemple 20 jours). Ces deux parties sont réalisées au centre avec un suivi des guérisseurs journalier et aussi à travers les cérémonies d’Ayahuasca et les réunions. Les résultats de cette diète, qu’elle soit de guérison ou d’apprentissage, dépend de l’intention du patient ou de l’apprenti, du bon respect des règles de la diète, de ce qu’il met dans sa diète (volonté, foi, vigilance). Le but d’une diète est d’entrer en relation avec la plante ou l’arbre dièté à travers les rêves, les cérémonies d’Ayahuasca, les concentrations journalières, pour guérir ou apprendre. A la fin de la diète Leonardo pose les arkanas (protections) lors d’une cérémonie pour que le patient ou l’apprenti puisse retourner dans le monde normal tout en ayant les bénéfices de la diète de plantes ou d’arbres.
Découverte de l’Ayahuasca : la durée de cette retraite est de 7 jours ou de 10 jours, elle est destinée aux personnes qui veulent découvrir l’Ayahuasca selon la tradition du peuple Shipibo-Conibo.
Cette retraite comprend la nourriture et le logement, 3 cérémonies d’Ayahuasca en 7 jours, ou 4 cérémonies d’Ayahuasca en 10 jours, une purge pour nettoyer le corps, une prise d’Ajo Sacha pour libérer le mental, un bain de plantes et une réunion après chaque cérémonie d’Ayahuasca avec les guérisseurs. Cette retraite ne comprend pas de diète de plantes ou d’arbres.
Une semaine : 1500 soles, à peu prés 375 euros
10 jours : 2150 soles, à peu prés 540 euros
Deux semaines : 3000 soles, à peu prés 750 euros
Trois semaines : 4500 soles, à peu prés 1125 euros
30 jours : 6000 soles, à peu prés 1500 euros
Pour plusieurs mois nous contacter.
Diète de guérison : la durée de cette retraite est au minimum de 2 semaines au centre et elle peut s’étendre sur 3 semaines, 30 jours ou plus, selon ce que la personne veut guérir. Elle est destinée aux personnes qui souhaitent guérir un problème physique, psychologique, spirituel mais aussi pour ceux qui veulent mieux se connaitre et suivre un chemin spirituel.
Cette retraite comprend la nourriture et le logement une diète d’une plante ou d’un arbre médicinal, 2 cérémonies d’Ayahuasca par semaine, une purge pour nettoyer le corps, 2 prises d’Ajo Sacha pour libérer le mental, 2 bains de plantes, un massage et deux réunions par semaine avec les guérisseurs.
Une semaine : 1500 soles, à peu prés 375 euros
10 jours : 2150 soles, à peu prés 540 euros
Deux semaines : 3000 soles, à peu prés 750 euros
Trois semaines : 4500 soles, à peu prés 1125 euros
30 jours : 6000 soles, à peu prés 1500 euros
Pour plusieurs mois nous contacter.
Diète d’apprentissage : la durée de cette retraite est au minimum de 30 jours au centre. Elle est destinée aux personnes qui veulent apprendre la médecine Shipibo-Conibo pour être guérisseur ou aux personnes qui sont déjà guérisseurs et qui veulent complémenter leur art.
Une semaine : 1500 soles, à peu prés 375 euros
10 jours : 2150 soles, à peu prés 540 euros
Deux semaines : 3000 soles, à peu prés 750 euros
Trois semaines : 4500 soles, à peu prés 1125 euros
30 jours : 6000 soles, à peu prés 1500 euros
Pour plusieurs mois nous contacter.
Découverte touristique : la durée de cette retraite est d’une semaine ou de 10 jours. Elle est destinée aux personnes qui veulent découvrir la forêt Amazonienne et la culture Shipibo-Conibo.
Une semaine : 1500 soles, à peu prés 375 euros
10 jours : 2150 soles, à peu prés 540 euros
Deux semaines : 3000 soles, à peu prés 750 euros
Trois semaines : 4500 soles, à peu prés 1125 euros
30 jours : 6000 soles, à peu prés 1500 euros
Pour plusieurs mois nous contacter.